Exploitation aurifère et développement local dans la sous-préfecture de Hiré, au Centre-Sud de la Côte d'Ivoire (2014-2019)

Cette opération de recherche est une thèse de doctorat unique sous le thème « Exploitation aurifère et développement local dans la sous-préfecture de Hiré.» présentée et soutenue publiquement le 27 Décembre 2019 par YOBO Judith Epse GNAHOUA, à l'Institut de Géographie Tropicale de l'Université Félix Houphouët Boigny (IGT-UFHB), d’Abidjan en Côte d’Ivoire. La thèse s’est faite sous la direction de Monsieur NASSA Dabié Désiré Axel, Professeur titulaire. Les thèmes abordés sont: exploitation minière, développement local, pollution et dégradation de l’environnement. Les principaux questionnements sont : Comment l’exploitation minière contribue-t-elle au développement local dans la sous-préfecture de Hiré ? Quelle est la distribution spatiale des activités aurifères dans la sous-préfecture de Hiré ? Quelle est l’apport de l’industrie minière à la région? Quelles sont les conséquences de l’activité minière dans la région ? Il ressort de cette étude que de zone de production agricole, le territoire de la sous-préfecture de Hiré est depuis 2008 le théâtre d’une exploitation aurifère industrielle qui a parallèlement entrainé une redynamisation de l’orpaillage. Pour les besoins de cette activité, ce sont 1062,38 ha de parcelle à Bonikro et 832 ha à Hiré qui ont été cédés à Newcrest. Ces terres étaient anciennement occupées par des cultures agricoles, des jachères et des campements qui ont été détruits ou déplacés; ce qui a amené à indemniser les populations pour les pertes subies et à relocaliser les campements. Toutefois, les populations sont confrontées à une paupérisation et éprouvent un sentiment de frustrations du fait de la dégradation de leurs conditions et cadre de vie, de l’altération de la biodiversité, des nuisances sonores et des pollutions atmosphériques. Les différentes actions menées par la compagnie minière dans le cadre du développement communautaire sont jugées insuffisantes par les populations locales. De nombreux conflits naissent autour de cette activité et opposent les autochtones, aux allochtones et/ou étrangers, les villages ainsi que les populations à la compagnie minière. Les données produites sont ici à minima citées mais si possible décrites et accessibles. Il s’agit : du Protocole de Recherche (projet, démarche, problématique, concepts, méthodes outils) ; des Corpus de Données (tableau d'assemblage des données utilisées) ; des Corpus de Références bibliographiques, webographiques, photographiques, cartographiques ; des différentes Collections de données créées ou découvertes. Ces collections sont de types variés : Photographie, Parole audio, Témoignage écrit, Textes institutionnel. A cela s'ajoute la Collection des nouvelles connaissances produites à partir des collections de données créées ou découvertes au cours de cette opération de recherche qu’elle soit publiées et non publiées (analyses, synthèses, schémas, et présentations). Les formats numériques sont ceux de OpenOffice [.xlsx, .odt, .odg,.odp,.odf] et les formats d'échange, .pdf, .tif, .shp, .jpeg, .mp3, .mp4